jeudi 29 mai 2003

Découverte appréciable de Yeats.

Dès le premier poème du recueil, sous le charme. Il est vrai que l'écoute simultanée d'une pièce de clavecin de Balbastre y ajoute :

DOWN BY THE SALLEY GARDEN

Down by the salley gardens my love and I did meet
She passed the salley gardens with little snow-white feet
She bid me take love easy, as the leaves grow on the tree ;
But I, being young and foolish, with her would not agree.

In a field by the river my love and I did stand,
And on my leaning shoulder she laid her snow-white hand
She bid me take life easy, as the grass grows on the weirs ;
But I was young and foolish, and now am full of tears.

Borges avait raison quand il disait que la langue française n'était pas faite pour la poésie, pas assez musicale. Par contre la langue anglaise, qui est assez triviale en prose, dans le parler, est fantastique en poésie.

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Dans la vie on prend toujours le mauvais chemin au bon moment. Dany Laferrière.