lundi 18 août 2003

Les réparations financières de la Lybie aux victimes de la Lockerbie. Très tribal, en somme, ce qu'on appelle le prix du sang, une somme après marchandage et estimation de la valeur de la victime, tout ça pour éviter une vendetta, enfin une suite de représailles sang pour sang. Et bien sûr que non les victimes ne peuvent être égales, une victime est plus chère selon le clan - ou l'état qui la défend, c'est-à-dire qu'une victime qui engendre une grande soif de vengeance et la volonté de véritables représailles vaudra toujours plus chère qu'une autre. En gros, il s'agit de discerner si l'on doit apaiser un tigre ou un chat-haret. Le terme de "marchandage" appliqué à cette situation n'est ni calomnieux ni infamant, car il s'agit bien de cela.

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Dans la vie on prend toujours le mauvais chemin au bon moment. Dany Laferrière.