dimanche 3 juillet 2005

Une des choses qui m'irrite le plus quand j'écoute un CD particulièrement aimé, c'est de ne pas avoir la partition à lire en même temps. Dans les livrets de CD, on trouve la biographie du compositeur en quatre langues, la biographie du chef d'orchestre, celle du soliste, celle de l'instrument tant qu'à faire (et pourquoi pas celle du caniche du chef d'orchestre ?). Quand il s'agit de messes ou de cantates, ou toutes sortes de chants, on a droit aux paroles, en quatre langues s'il le faut. Mais JAMAIS aux notes ! Or rien de plus joussif que de lire une partition. De comparer. Les premières mesures des Variations Goldberg jouées par Gould ou par Türeck. Par exemple. Pour un opéra on a le droit au livret, mais pas aux notes, c'est-à-dire qu'on a le droit de s'enfiler des paroles souvent très niaises, mais jamais de suivre ce que les interprètes font de la musique. Or les partitions, à acheter séparément, coûtent la peau des fesses. Mais il semble que pour les producteurs, la lecture des notes soit un exercice réservé au Pavé dans la mare. Et après on se plaint de la pauvreté de la culture musicale en France.

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Dans la vie on prend toujours le mauvais chemin au bon moment. Dany Laferrière.