jeudi 28 septembre 2006

Amadeus













Ce n'est pas forcément parce que je suis mozartienne depuis l'âge de six ans, mais Amadeus est un des films que j'ai vu le plus grand nombre de fois, et toujours avec la même jubilation-attraction. Sans doute parce qu'il y a dedans une palanquée de sujets qui me fascinent,dont celui de la grâce "imméritée" (alors que si l'on y réfléchit bien, une grâce méritée n'en est pas une), du don divin non pas follement distribué, mais au contraire sciemment donné à celui qui se soucie le moins de le "mériter". Emotion extraordinaire et joyeuse du détachement de ses notes, commentées par Salieri comme étant "sublimes", "divines", "parfaites", et tout soudainement interrompues par le rire de l'insupportable et benêt moqueur, qui est peut-être - et Salieri n'en doute pas - le rire de Dieu lui-même.

samedi 23 septembre 2006

La troisième fois n'est pas la bonne


Lolita est un des rares livres (je ne parle pas des nanars) qui me tombe des mains, bien que j'essaie de le lire jusqu'au bout depuis des années. A trois reprises j'ai essayé de le lire, à trois reprises j'en ai baillé" d'ennui et je n'ai jamais réussi à aller plus loin que la mort de la mère. J'adore Nabokov pourtant, j'adore tous ses livres des premiers jusqu'aux derniers, et particulièrement Ada ou l'ardeur. Mais Lolita rien à faire, je n'accroche pas et je n'arrive pas à savoir pourquoi (le film de Kubrick m'a ennuyé aussi dès les premières minutes, mais comme les 3/4 des films m'ennuient avant même de les avoir vus, c'est moins surprenant).
Et en plus cette fois-ci, j'ai paumé le livre. Dans 26m2 je ne sais plus où il est passé. Décidément je crois qu'il me faudra mourir sans l'avoir lu.
Je crois que je vais relire Le Rouge et le noir. Ou Crime et châtiment.

Dans la vie on prend toujours le mauvais chemin au bon moment. Dany Laferrière.